Arina Essipowitsch
Résidence "Artiste en territoire"

26 février • 13 mars 2022

Vernissage • samedi 26 février 11h

niveau -1 de la Donation

 

Restitution de résidence

dispositif "artiste en territoire"

en partenariat avec la DRAC PACA et la CAPG

 

Animés par la volonté de réduire les inégalités en matière d’accès à l’art et à la culture, et se donnant un objectif ambitieux de généralisation d’une éducation artistique et culturelle, la Communauté d’agglomération du Pays de Grasse (CAPG) et la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur (DRAC PACA), en partenariat avec les communes du territoire, proposent une nouvelle résidence « artiste en territoire ».

 

Ainsi la CAPG a accueilli l'artiste Arina Essipowtisch au mois de décembre 2021 dans le cadre d'interventions menées à l'École élémentaire Dracéa à Grasse.

 

En partenariat avec la Capg, l'eac. propose une restitution de résidence, présentant les travaux récents de l'artiste.

 

Arina Essipowitsch

Née en 1984 à Minsk (Biélorussie)

Vit et travaille à Aix-en-Provence (France)

 

La photographie d’Arina Essipowitsch, paysages et portraits, ne tient pas d’un tout-face, mais plutôt d’une équivocité, d’un pli, d’une complication, où elle donne autant à voir qu’elle ne cache et recouvre. 

Arina joue avec les contradictions et les articulations de papier qui font de la photographie un puzzle de pièces à l’envers et à l’endroit.

Elle favorise les connections non pas entre le recto et le verso, mais entre passé, présent, futur, et c’est une nécessité incandescente qui fait ou défait ces plis, ces replis, et ces déplis. Une nécessité poétique qui n’attend pas d’apaisement, mais qui désire juste brûler encore et encore. Arina nous demande de la suivre sur le fil de la lame de rasoir d’une ligne labyrintique et infinie — celle d’un désir qui a l’éclat du fugace, de l’imprévu, du hasard, et le charme ensorcelé d’une réversibilité qui maintient le conflit au cœur du Un de l’image, de l’identité qui est et restera fragments mobiles, possibilités renouvelées de se re-composer.

Source : Centre photographique de Marseille, 2020